Test batman : arkham knight. be the night.

Raphael Dufour le 9 septembre 2015

Test batman : arkham knight. be the night.

  • Batman Arkham Knight – Playstation Hits
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  • Batman Arkham Knight
    Classification PEGI : ages_18_and_over Edition : Standard Editeur : Warner Bros Plate-forme : PlayStation 4 Date de sortie : 2015-06-23

  • Titre: Batman: Arkham Knight
  • Editeur: Warner Bros
  • Développeur: Rocksteady
  • Type: Action/Aventure
  • Plateformes: PC, PS4,

One La nuit est sombre, les malfrats sont sortis, Rocksteady et WB ont de nouveau frappé. Batman: Arkham Knight est terminé, l’heure de donner un avis après avoir atteint le 100%. Après Arkham Asylum et Arkham City qui furent excellents, et un Arkham Origins correct mais trop peu innovant, le dernier volet de la saga est-il capable de combler les attentes des joueurs et du fan absolu de l’homme chauve-souris ? La Batmobile, élément sur lequel s’est attardé WB pour la communication, n’est-elle pas trop présente? Ce jeu peut-il prétendre au titre du jeu de l’année 2015? Voyons cela en détails.

Avant de continuer ce test, sachez que dès le début du jeu, un évènement dévoilera au joueur la fin de l’épisode précédent : Arkham City. Evidemment, ne pas avoir fait les précédents épisodes vous fera passer à côté de pas mal de détails qui, pour les connaisseurs, apporteront une cohérence à un monde qui n’a pas à rougir d’une comparaison avec la trilogie cinématographique de Nolan. Sans rentrer dans les détails pouvant gâcher le plaisir du nouvel arrivant sur cette fantastique saga, sachez que l’épouvantail est le grand vilain de cet épisode. Ce dernier à mit au point une toxine provocant des hallucinations violentes, rendant les victimes dangereuses et folles. Cela commence par une scène d’introduction qui marque l’esprit, emmenant avec elle le joueur dans la folie et la peur. Suite à cette scène, Gotham City est entièrement évacuée pour éviter que les citoyens ne deviennent des victimes. Bruce Wayne, le Batman, devra vivre son combat le plus éprouvant pour ainsi libérer sa ville. Et il aura fort à faire pour cela car l’épouvantail s’est entouré d’une véritable armée, et aux petits malfrats rencontrés dans les rues s’ajoutent également des ennemis connus tel que Double-Face, le Pingouin, Poison Ivy, Harley Queen ou encore l’Homme Mystère.

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La grande nouveauté, et aussi le plus grand danger, viendra d’un nouvel ennemi inédit, créé pour l’occasion : le Chevalier d’Arkham. Avec lui, une armée de drones et de tanks tenteront d’arrêter le justicier masqué, qui devra sortir la Batmobile du garage pour ainsi espérer gagner la guerre. De quoi relancer l’intérêt pour une franchise qui reste campée sur ses acquis qui étaient déjà exemplaires dès le premier opus. Si le scénario est vraiment agréable à suivre, certains passages manquent cruellement d’inspiration au point que le joueur verra arriver, dix heures avant leur dévoilement, certaines surprises (qui n’en sont plus vraiment) comme l’identité du chevalier d’Arkham. Vraiment dommage même si cela ne gâche pas pour autant le plaisir de suivre une histoire bien ficelée malgré tout. À l’inverse, une certaine trouvaille liée à la toxine qui aura un effet inattendu sur le héros tout de noir vêtu est une excellente idée. Je n’en dis pas plus pour ne rien dévoiler.

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Cet épisode ne déroge pas à la règle de la saga et va jusqu’à reprendre ce qui s’est fait de mieux dans les précédents jeux pour ainsi offrir une expérience presque inoubliable. Batman est un personnage très complet (qui ne sait toujours pas nager ! ), possédant une maniabilité exemplaire et de nombreux gadgets qui ne seront pas de trop pour venir à bout des obstacles dressés sur son chemin. Les combats sont toujours aussi instinctifs, mais plus nerveux qu’avant, et les ralentis suite à la chute du dernier adversaire sont toujours aussi esthétiques. Batman, frappe d’une simple pression d’un bouton, contre également de la même façon, étourdit avec sa cape aussi, tout en lançant des batarangs et autres objets non-létaux avec une gâchette. Le joueur devra adapter sa façon de combattre selon l’adversaire qui se trouve en face, certains ne pouvant être mis à terre qu’en effectuant une raclée en martelant la même touche. D’autres encore ne pourront être défaits qu’en s’en approchant sans bruit pour mieux les esquiver avec à la clef des contre-attaques qui les allongeront. Difficile de décrire toutes les situations car elles sont suffisamment nombreuses pour ne pas rendre les combats insipides et sans intérêt. Pour les connaisseurs, imaginez les épisodes précédents, mais en plus rapide et vous aurez une bonne idée de ce que cela donne. Du tout bon. Il y a aussi quelques petites nouveautés, la plus intéressante étant les combats duo. Ces derniers se font entre Batman et l’un de ses compagnons, Nightwing, Robin et Catwoman. Certaines enquêtes permettront à Batman de faire équipe avec l’un des personnages cités. Les combats permettront de lancer par simple pression du bouton adéquat une attaque combinée des deux protagonistes pour ainsi se défaire rapidement d’un ennemi. Très intéressantes et rythmées, ces séquences sont malheureusement bien peu nombreuses et font plutôt office d’anecdotes sympathiques que d’un réel élément de gameplay novateur. Dommage, car elles sont vraiment réussies.

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Si les combats avec Batman sont nombreux, il ne faut pas pour autant oublier la Batmobile, qui pour le coup, fait véritablement office de nouvel élément de gameplay… un peu trop même. C’est simple, les personnes allergiques aux voitures risquent de vite déchanter en conduisant cet engin qui est plus proche du tank. Le véhicule est surexploité, à tel point que certains passages ou le véhicule est indispensable peuvent rapidement devenir pénibles pour le moins patient des joueurs. Ces scènes deviennent parfois totalement surréalistes, avec l’entrée dans un bâtiment contenant des routes pour la voiture et les ennemis adaptés à sa puissance de feu. Certains considéreront cela comme une surenchère mal dosée qui en devient malheureusement lourde et parfois pénible. D’autant que le véhicule est parfois difficile à manier malgré une conduite très arcade. Si les combats en duo méritaient d’être plus nombreux, les passages en voiture, eux, auraient dû être revus à la baisse pour rendre moins fastidieux certains passages. Le juste-milieu n’a pas été trouvé, dommage. D’autant que certaines quêtes secondaires vous demanderont aussi d’utiliser ce tank, et alors, là, c’est la catastrophe. Désamorcer une bombe grâce à un virus informatique vous demandera, pour que ce dernier fasse effet, de détruire la quarantaine de tanks ennemis qui va venir titiller la Batmobile. Et il y a pas mal de mines dispersées à travers Gotham qu’il va falloir désamorcer pour voir la véritable fin du jeu (entre autre). Si au début, cela paraît assez sympa, ces combats deviennent rapidement lourds et sans intérêts sur les dernières mines bien plus difficiles. Et si le mode combat du véhicule peut rapidement devenir pénible, le mode « course » lui, n’aura que peu d’intérêt car Batman va tout aussi vite, si ce n’est plus, en planant entre les buildings avec l’aide de sa cape.

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Il faudra d’ailleurs très rapidement améliorer, via les arbres de compétences, la défense et la puissance de feu de l’engin, pour espérer arriver à bout des innombrables tanks qui tentent de barrer la route au chevalier noir. Et oui, les arbres de compétences sont de retour, les points étant gagnés par une montée en niveau n’ayant aucune incidence sur la puissance brute de notre héros. Ce sont les points obtenus durant ce passage de niveau qui permettent d’améliorer son efficacité. Plusieurs types de compétences sont d’ailleurs proposés. Il y a bien sûr l’amélioration de la défense et de l’attaque de l’homme aux longues oreilles, mais aussi l’amélioration équivalente pour la Batmobile. Deux autres possibilités s’offrent aux joueurs pour ainsi améliorer les différents gadgets, ce qui porte à six le nombre « d’arbres » disponibles. Mais comme pour les précédents épisodes, les points (qui peuvent aussi être récupérés sur les défis RA), sont suffisamment nombreux pour pouvoir espérer prendre toutes les améliorations de compétences actives et passives en une seule partie. De quoi faire trembler les différents ennemis jamais difficiles à vaincre. Et ce constat est bien plus lié à la manière dont la maniabilité fut pensée à l’origine que l’intelligence artificielle. Cette dernière est plus que correcte et les adversaires ne font pas de vieux os grâce à la maniabilité qui est exemplaire malgré un nombre conséquent d’actions possibles. La difficulté lors des combats à main nue viendra surtout des différentes situations provoquées par des ennemis aux techniques variées obligeant le joueur à s’adapter, soit en esquivant, en étourdissant, en contrant, ou bien encore en s’infiltrant et en jouant de discrétion.

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Le mode « Predator » revient et il est toujours aussi jouissif. Se cacher sous une grille, un recoin ou au plafond permet d’éliminer discrètement les ennemis un par un pour ainsi éviter les balles potentiellement mortelles. Et quand les ennemis auront été vaincus, que l’histoire principale aura été bouclée, il y aura toujours les fameux trophées d’Edward Nigma, qui n’y est pas allé de main morte pour tenter, une fois de plus, de tuer notre amateur de tenues de combats moulantes. Pas insurmontables, ces trophées permettront toujours de débloquer des modèles 3D ou des dessins du script. Mais là encore, la Batmobile est parfois utilisée à outrance pour réussir ces énigmes. Les autres quêtes secondaires feront chacune la part belle à un super vilain, tout cela se fondant parfaitement dans l’histoire principale, et apportant une variété d’action bienvenue. Mention spéciale à l’enquête demandant de résoudre des meurtres d’un tueur en série ou bien encore d’un passage ou l’on doit, à l’image d’Origins, reconstituer plusieurs scènes pour ainsi retrouver la trace d’un allié.

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Tout cela se fait dans des environnements agréables, fort bien modélisé, faisant de ce Batman l’un des plus beaux jeux actuels. L’ambiance ressentie dans les précédents épisodes est toujours là, mais la ville de Gotham est plus lumineuse qu’Arkham City, les jeux d’ombres sont réussis et visiter les différents lieux est un véritable plaisir visuel. Que ce soit en extérieur ou dans des endroits clos, la maitrise de Rocksteady se fait ressentir à chaque mètre carré modélisés. Les différents protagonistes se sont vu représentés avec un soin particulier, dans la continuité des précédents opus, et certains personnages se payent même le luxe « d’une remise à neuf » comme Poison Ivy ou bien Harley Queen, dont la beauté est à l’image de sa folie. Le costume de Batman est également réussi, « plus technologique et moins tissu » que dans City, et les alliés sont magnifiques et mettront tout le monde d’accord… bon peut-être pas Robin qui a un peu trop abusé de la gonflette (je précise que c’est la première fois que nous voyons ce personnage dans la saga Arkham). La Batvoiture elle-même a reçu un soin particulier et son modèle se rapproche bien plus de la version cinématographique que de la BD des années 90.

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C’est aussi le cas pour la musique, qui elle, rappellera les années 50 avec un morceau de Franck Sinatra, « I’ve Got You Under My Skin » qui est parfaitement adaptée à la situation présentée au moment de sa diffusion (le début de l’aventure). Bien sûr, il n’y a pas que ce morceau qui est présent et ils sont tous d’une grande qualité, faisant ressortir le mélomane présent en chaque joueur. Et il y aura toujours ces musiques discrètes dans la lignée des précédents épisodes. Les voix des différents personnages sont toujours d’excellentes qualités et chaque personnage est, grâce à cela, parfaitement reconnaissable. Un superbe travail qui nous est offert là. Bravo.

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Pour faire profiter le joueur de toutes ces qualités, mais aussi du défaut nommé « Batmobile », Rocksteady s’est montré très généreux quant au contenu de base du jeu. Avec un scénario légèrement plus long que les autres opus, vous devrez compter une vingtaine d’heures pour le terminer en ligne droite. Cela étant, les quêtes secondaires rajouteront presque autant d’heures de jeu, et il ne faut pas comptabiliser celle demandant de récupérer tous les trophées pour affronter l’Homme Mystère. Une fois le scénario principal et les quêtes secondaires complétées à 100% (ce qui demandera une soixantaine d’heures environ), la véritable fin, étonnante à l’image d’un certain Arkham City, se dévoilera au joueur tel la récompense du héros courageux n’ayant pas eu peur d’affronter les obstacles d’un studio inspiré. Est-ce que Batman est un des jeux de l’année? Incontestablement. Est-ce que c’est un must-have? Tout dépend de l’approche que chaque joueur aura de la Batmobile qui est le seul gros point noir du jeu. Trop utilisée, il aurait été plus intéressant de la rendre optionnelle, avec la possibilité, dans certaines situations, d’avoir une troisième approche en plus du combat et de l’infiltration. Mais le reste du jeu est d’une grande qualité et chaque détail, (même la bagnole) montre que le studio s’est occupé de ce bijou avec soin, tel un artiste au sommet de son art. Si vous avez aimez les précédents épisodes, foncez si ce n’est pas déjà fait. Si vous ne connaissez pas la saga, il serait peut-être temps de s’y mettre. Evitez simplement la version PC programmée avec les pieds.

Notes :

  • Scénario: 19/20
  • Gameplay : 16/20
  • Graphismes : 18/20
  • Bande-son : 19/20
  • Durée de vie : 18/20

Note générale : 18/20

Les plus :

  • La fin d’une fantastique trilogie
  • Un gameplay aux petits oignons
  • Les graphismes
  • La durée de vie
  • Les voix françaises
  • La diversité des situations
  • Les combats duo
  • La fluidité
  • La batmobile sympa…

Les moins :

  • …mais trop présente
  • La fin d’une fantastique trilogie

L’avis de Nadrak:

Ce jeu est une véritable réussite, un véritable hommage à la chauve-souris, qui vient clôturer une saga qui fera date dans l’histoire du jeu vidéo. Si le scénario n’a pas atteint l’apothéose que j’ai ressentie sur Arkham City, celui-ci m’a pourtant laissé sur le cul à la fin, et si certains moments sont visibles de très loin, cela ne gâche en rien le plaisir. Comme dis dans ce test, le gros défaut vient de la voiture qui ne m’a pour autant pas véritablement gênée. Au contraire, elle permet de ressentir une puissance qui n’avait jamais été ressentie dans un épisode de la saga Arkham. J’ai adoré.

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« Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant »

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3 commentaires sur “Test batman : arkham knight. be the night.

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    accessoire galaxy note 4

    (26 novembre 2015 - 10 h 18 min)

    la version pc est un peu bâclé quand méme

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    Sara

    (22 avril 2016 - 15 h 47 min)

    J’aime beaucoup l’atmosphère du jeu. En plus, le graphisme n’est pas mal du tout !

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    Melanie

    (8 février 2017 - 14 h 02 min)

    J’ai eu la possibilité d’y jouer, et il y avait plein de bugs. Je ne sais pas si les mises à jour ont réglé le problème. Ça ne m’a pas donné envie de continuer en tout cas.

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