- Jeux indépendants : créativité et gameplay innovant.
- SHU : graphismes magnifiques et gameplay renouvelé.
- Bonnes critiques : immersion, fluidité, et maîtrise du level design.
Les éditeurs indépendants arrivent souvent à pondre des merveilles, capables de renouveler le gameplay et de proposer un jeu innovant faisant part d’une morale. Sont alors sortis des panoplies de chefs d’oeuvres que l’on n’arrêtera pas de citer.
Mais là où la plupart des jeux indépendants se démarquent, c’est bien par le biais des sensations livrées au joueur. Si hier on vous parlait de Talewind, aujourd’hui c’est SHU qui passe en première ligne.
SHU : un conte de fée tant dans la forme…
Il semblerait qu’en ce début d’année l’univers indépendant souhaite nous ramener à la naïveté de notre enfance. Loin de moi l’idée de dire que c’est mauvais, ici, l’histoire reste banale. En effet, le village de Shu a été détruit par un Orage, Shu va donc tenter de s’enfuir emmenant sur son passage d’autres survivants qui lui conféreront de nouvelles capacités. Simple, mais efficace, car ce n’est pas sur l’histoire que SHU compte pour devenir un bon jeu de plateforme.
Parlons de l’un de ses plus grands atouts : les graphismes. Devant-nous s’affichent de réels tableaux qui varient d’un monde un l’autre. Ce côté enfantin donne une ambiance paisible aux lieux qui se font absorber peu à peu par la catastrophe. Un contraste intéressant qui donne plus de profondeur à l’univers nous liant aux personnages sans même qu’ils se mettent à parler.
Les musiques mettent elles aussi le ressentit des personnages en avant. Lors des phases de fuite (on y revient plus tard) une musique stressante bien mesurée saupoudrera votre périple d’une ambiance digne des films d’épouvante.
… que dans le gameplay
Votre périple se déroule à travers plusieurs environnements eux-même composés de 3 niveaux. Comme dit plus haut, vous emmènerez avec vous des camarades qui vous conféreront de nouvelles actions le temps d’un ou deux niveaux avant de repartir et de vous abandonner…seul…#foreveralone. Dans tous les cas, ces nouvelles capacités permettent au gameplay de se renouveler et en tant que joueur, de découvrir sans cesse de nouvelles mécaniques de jeu et nous pousse à entreprendre, étant donné que plusieurs voies sont possibles pour atteindre la fin des niveaux, sans pour autant être dépaysé à chaque fois qu’un personnage rejoint le groupe.
A la fin des niveaux vous aurez droit à une phase de fuite, dans laquelle vous devrez arriver au bout sans vous faire attraper par l’Orage. Ces phases sont stressantes et demandent une certaine maîtrise des différentes capacités acquises au cours du niveau, rajoutant ainsi une difficulté époustouflante au jeu, surtout si vous jouer au clavier/souris.
Oui car il faut avouer que le jeu n’est clairement pas fait pour être joué au clavier et dès le début cela se ressent avec les indications, données avec des touches de manette.
Le level design est donc parfaitement bien réalisé, réécrivant la façon de jouer aux jeux de plateformes.
Divers éléments sont aussi récoltables dans les niveaux comme 6 oiseaux éparpillés dans un niveau, des notes de musique ainsi que des fragments de reliques.
Réalisé par COATSINK le jeu est disponible sur Ps4, Steam et Ps Vita au prix de 11,99€ et sortira prochainement sur Switch.
Notre avis sur Shu
Magnifique et Innovant, Shu est capable de vous transporter dans son univers le temps de quelques heures. C’est un réel plaisir de jouer au jeu qui a première vue, peut paraître répétitif voire redondant. La variété du gameplay, les décors et le level design parfaitement maîtrisés contribuent à la réussite de Shu dans le domaine du jeu de plateforme, de quoi rendre jaloux les concurrents.
Seul bémol, l’expérience est d’autant plus réussie avec une manette qu’elle peut décevoir les habitués du duo clavier/souris.
Points positifs :
- Les décors époustouflants
- La fluidité
- L’immersion dans l’univers
- Le renouvellement du gameplay
- La maîtrise du level design
Points négatifs :
- Quasiment pas conçut pour être joué avec le duo clavier/souris
- L’histoire sans profondeur, vide d’âme
- L’absence de réelles interactions entre les personnages
- Le prix