Test assassin's creed iv : black flag sur xbox 360

Raphael Dufour le 5 février 2014

  • Personnage principal intéressant
  • Scénario bien ficelé, avec quelques défauts
  • Gameplay simpliste mais dynamique, avec des nouveautés plaisantes sur mer
  • Graphismes agréables et bande-son réussie

Depuis maintenant plusieurs années, Ubisoft a mit sa licence concernant les assassins au premier plan. Cette licence au potentiel énorme a connu d’excellents opus ( AC I, AC II), de bons épisodes ( ACB) et des épisodes quelques peu décevants ( ACR et AC III). Alors qu’en est-il de Black Flag ?

Test assassin's creed iv : black flag sur xbox 360

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    PS5

Tout d’abord parlons du personnage d’Edward Kenway. Le pépé de Connor n’a rien à envier à son petit-fils. Ultimate badass attiré par l’argent, il définit à lui seul l’archétype du pirate et son crédo : Sexe, Rhum et Baston. Certains trouveront ce personnage inutile, arrogant, inintéressant ou encore excessivement énervant et je peux comprendre. J’ai trouvé ce personnage intéressant à suivre et je le trouve plutôt ancré dans le réel. Bien qu’il soit un archétype, il reste crédible, c’est une personne qui aurait effectivement pu exister.

Passons maintenant à l’histoire en elle-même, beaucoup lui ont cassé du sucre sur le dos. Oui, le scénario aurait pu être renforcé ou mieux exploité, oui il y a des faiblesses narratives. Mais il faut rester objectif. Certes le synopsis ne casse pas trois pattes à un Connor mais il est bon. Bien mieux que certaines franchises ultra lucratives du domaine vidéo ludique.

Le ressort narratif utilisé pour pouvoir continué à exploiter la série et crédible, bien que gros comme un diplodocus sumotori souffrant d’obésité : le joueur incarne un employé d’Abstergo entertainment, filiale vidéo ludique d’Abstergo Industries, et travaille sur le prochain jeu nommé Black Flag . Voilà pour le contenu de base IRL-IG(In Real Life- In Game).

Pour ce qui est du contenu In Animus, c’est autre chose. Nous suivons Edward le pirate ( Yo-Oh) qui, SPOIL : suite à un naufrage se retrouve sur une île avec un vilain pas beau en capuche et le tue. Il prend son identité pour récupérer une récompense puis se lance à la recherche de l‘Observatoire, un mystérieux bâtiment.

Ce scénario m’a plu car on y retrouve le parcours initiatique du personnage vers la sagesse tout comme se fut le cas dans ACI et ACII. On voit bien que le personnage à évolué notamment grâce à son discours qui change radicalement entre le début et la fin. « Au début je faisais ça pour l’argent et regarde, je suis riche mais j’ai l’impression que tous ceux que j’aimais sont mort. »

Bien qu’il y ait des maladresses scénaristiques, le fil directeur reste plaisant à suivre et mieux ficelé que celui d’ACIII. (N’en déplaise au Fanboys du III ou au haters du IV).

Passons maintenant au Gameplay. S’il y a bel et bien un point coup de gueule à pousser pour ce jeu, il concerne le Gameplay. Ce jeu n’est pas simple, non, il est simpliste. Je suis pour la fluidité de déplacement mais sérieusement un peu de challenge ne ferait pas de mal. Entre les quatre flingues et es deux épées, on part avec un sérieux avantages contre les opposants. Certes les nouveautés de combats sont plaisantes mais cela reste ultra-simple, aussi simple qu’un Mass effect qu’on aurait débuté au niveau 26, c’est pour dire.

Deuxième point coup de gueule de ce jeu, les clipping et autres aliasing. Je sais qu’il subsistera des bugs peu importe le temps passé sur le développement mais quand même. Il est inadmissible qu’Ubisoft ose sortir un jeu qui comporte les mêmes bugs que les opus précédents alors qu’ils ont repoussé la sortie de Watch Dogs pour offrir une expérience inoubliable. Mais c’est quoi votre but Ubi ? Flingué une licence à succès pour sortir la suivante ? Les deux ne pourraient-elles pas cohabiter ?

Enfin bref revenons en à notre Gameplay. Rien de bien folichon en ce qui concerne les séquences sur la terre ferme, si ce n’est le système de chasse qui a été amélioré ou les énigmes. Les vraies nouveautés résident dans le contenu sur mer, logique pour un pirate. Les batailles navales sont très bien orchestrées et dynamiques, les changements météo sont bien réalisés et ont un impact sur la jouabilité à l’instar de la neige dans ACIII. Petit plus, l’interaction avec l’équipage : on peut leur demander de chanter pour se donner du courage ou on peut leur ordonner de se la fermer. Cela ne sert à rien mais rend le tout plus vivant et cohérent.

Les assauts contre les forts maritimes sont EPIC et sont digne de figurer au cinéma. Ils sont plaisants même si quelques fois plutôt chiant car l’équivalent de la population de Californie actuelle vous tombe gentiment sur la tronche avec pour seul but de vous empêcher de détruire les défenses du fort et croyez moi, vous faire couler à la fois par les Espagnols et les Britanniques fout un sérieux coup à votre amour propre.

Sinon, les activités de pêches et de plongée sont très belles et fluides. Elles ne représentent pas un grand intérêt pour le scénario mais restent plaisantes.

Passons maintenant aux graphismes. Ils sont très beaux, certes pas à la hauteur de skyrim, mais ils restent très agréables à l’œil. Les îles des caraïbes sont superbes, les navires sont très bien reproduits et les textures sont loin d’être dégueux. Les personnages bénéficient de caractéristiques propres, de looks distincts et de couleurs différentes. Le travail fait pour coller à l’époque est à saluer et le respect des teintes, des vêtements et de l’architecture de cette période est à saluer.

Je ne vais cependant pas m’étendre sur cette partie et vais donc passer à la suivante : la bande-son !

Magnifiquement orchestré, mais mal dosée. Elle reste très correcte mais n’atteint pas, pour moi, la qualité de celles de Mass Effect ou Gears of War. Certaines musiques sont sublimes, mais d’autres sont très oubliables. Les voix des personnages sont bien trouvées et évite autant que faire se peux les clichés. Le doublage est plaisant, les persos sont plutôt bien incarnés et c’est tant mieux. Vient ensuite une petite nouveauté : qui dit équipage pirate dit également chants de pirates. En effet lorsque nous voguons fièrement sur les eaux des caraïbes, notre équipage pousse la chansonnette et c’est extrêmement plaisant à l’oreille et donne au jeu une crédibilité énorme, ça l’ancre dans le réel.

Bien évidemment les effets sonores sont eux aussi réussis, en même temps s’ils avaient foiré le bruit d’un canon, cela se serait avéré surprenant. Passons maintenant à la durée de vie !

Comme à son habitude elle est satisfaisante et avoisine les 20 heures. Le jeu fait passer le temps à une vitesse fulgurante et, malgré les bugs et autres simplicités, on ne ressort que très peu du jeu. En ce qui concerne le fait de finir le jeu à 100%, compter plutôt le quadruple.

Ce jeu m’a plu (ouais je sais c’est étonnant), et ce pour plusieurs raisons que je viens d’évoquer. Les décors enchanteurs, un personnage intéressant, un gameplay fluide et une bande-son plaisante. Avant la sortie du jeu j’étais effrayé et, malgré quelques déceptions, j’ai été agréablement surpris par cet opus et j’ai hâte d’avoir la suite.

Notes & commentaires.

Scénario : 15/20 ; bien ficelé, agréable, retour d’une quête initiatique. Seul défaut à mon sens : impression de réchauffé, on remplace les décors et le personnage principal ça nous donne une version remanié de ACI.

Gameplay : 14/20 ; fluidité, dynamisme et simplicité. Beaucoup de nouveautés agréables qui ne parviennent que difficilement à palier la simplicité aberrante du jeu.

Graphismes : 17/20 ; des personnages travaillés, des décors soignés et des animations réussies.

Bande-son : 16/20 ; de belles musiques mal exploitées par moment, des doublages naturels ; et des chants de pirates YO-OH !

Durée de vie : 15/20 ; très satisfaisante malgré quelques longueurs ; le bémol : 20 minutes pour traverser la map en bateau et sérieusement, se fritter avec des espagnols et des anglais c’est cool mais au bout d’un moment ça lasse.

Note générale :16/20

Plus :

-Chant de pirates

-décors géniaux

-personnage charismatique

-histoire sympathique

Moins :

-simplicité déconcertante

– bugs aberrants

– séquences dans le présent trop peu mises en valeur.

« Sache avant de rendre ton dernier souffle que tu as fait d’un simple voleur un guerrier ; puisse tu trouver la paix dans le repos éternel. »

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