- Titre : The Vanishing of Ethan Carter
- Genre : Aventure /Narration
- Ambiance : Hors normes, détail impressionnant
- Durée de vie : 3-6 heures, risque de tourner en rond
- Titre: The Vanishing of Ethan Carter
- Editeur: Nordic Games
- Développeur: The Astronauts
- Genre: Aventure / Narration
- Support: PC (PS4 en 2015)
- Prix: 18,99 € (steam store)
De nos jours, les expériences de vidéos ludiques sont riches mais marchent souvent sur des codes déjà créés. Il s’avère que parfois un jeu sort du lot, bien souvent indépendant. En cette rentrée un titre tape à la porte, un titre indépendant créé par 8 anciens développeurs de Painkiller. Je veux bien entendu parler de The Vanishing of Ethan Carter (comme vous l’auriez compris depuis belle lurette si vous avez cliqué) une expérience narrative qu’il faut vivre.
- The Vanishing of Ethan Carter [import europe]
- Ce jeu est une version importée, Il n’est pas garanti que le français soit disponible dans les options de jeu.
Vous l’aurez compris, on va parler d’un jeu bien particulier. Entre film et jeu d’aventure, le soft épouse un genre nouveau: « L’expérience narrative ». Parce que qu’on se le dise, les joueurs ne voyant que par le scoring, l’action ou les réflexes vont être complètement perdus. The Vanishing of Ethan Carter en laissera plus d’un sceptique, mais égaiera les autres.
Red Creek Valley est un coin paumé, sauvage mais tout à fait charmant. On y rencontre un espace de l’Amérique rurale, où la nature aurait repris ses droits. Un endroit plein de mystère ou le joueur incarnera Paul Prospero, un détective (voir limite profiler) à la recherche d’un jeune garçon: Ethan Carter. Celui-ci aurait disparu dans des circonstances plutôt floues.
Exploration de l’inconnu
C’est donc armé de vos jambes et de votre sens de l’analyse que vous allez chercher Ethan Carter dans un coin blindé d’histoires et de légendes locales.
Le premier pas à Red Creek Valley nous confronte à l’ambiance atypique du soft. De nombreuses forêts, sentiers ou encore de vieilles maisons. Le temps s’est arrêté et l’atmosphère instaurée est très particulière. Les couleurs sont ternes comme pour marquer les évènements passés, tandis que le décor est somptueux. C’est d’ailleurs l’une des plus grandes réussites du jeu, son ambiance, sa technique, ce que dégage le soft et qu’on prend en pleine tête.
La prise en main est d’une grande simplicité, le jeu est très accessible. Les déplacements s’effectuent comme dans un FPS traditionnel et les rares interactions avec le clic gauche de votre souris ou un bouton de votre manette.
Une course aux indices pleine d’intérêt
Comme déjà précisé il va falloir marcher ! Paul Prospero est à la recherche d’indice, vous allez forcément passer du temps dans la forêt, le long des rails, des mines ou encore dans des bâtisses délabrées. Les indices, répartis dans toute la vallée, peuvent prendre plusieurs formes telles que des livres, débris de journaux, notes écrit à la hâte. Ces indices vous permettent de réfléchir et d’avancer vers des lieux où pourrait se trouver l’enfant disparu.
Il existe d’autres formes d’indices, plus macabres, comme ou du sang, des armes blanches etc. Ceux-ci sont présents sur des scènes criminelles. Une fois tous les indices trouvés il faudra aller toucher le corps du défunt pour que le détective fasse preuve d’intuition et qu’il imagine la chronologie des évènements. Une fois la chronologie rétablit, une scène de reconstitution se met en place et permet de comprendre certains faits, actes, notes. À la manière du système de chronologie dans Sherlock Holmes Crime Punishments, les reconstitutions nous permettent d’avancer réellement dans l’enquête.
Le jeu est de ce fait composé de ces meurtres à élucider, mais aussi de puzzle. Les puzzles peuvent prendre différentes formes, il faudra pratiquement à chaque fois utiliser l’intuition de Paul Prospero. Rien de compliqué car ça n’empêche en rien l’avancée dans le soft. Parce qu’on se le dise, les énigmes, les puzzles, les scènes criminelles peuvent être prises dans le sens que l’on souhaite et sans pression. Dans The Vanishing of Ethan Carter il n’y a pas de sens pour aborder l’histoire… et c’est complètement justifié: le titre est un mystère à résoudre.
Outre son ambiance hors du commun, le jeu est splendide sur PC. Les effets du lumières sont ahurissants de perfection, les texturés d’une précision rare, des feuillages animés en fonction de la brise. Bref, le décor de carte postale a été travaillé d’une façon encore jamais vu. C’est grand, c’est beau, c’est évasif. Il ne sera pas rare de rester planté à un endroit pour profiter du paysage.
Le tout accompagné d’une OST et de doublages en feu, et le milk-shake est savoureux.
Pour finir et concernant la durée de vie, il faudra compter en 3 et 6 heures pour terminer The Vanishing of Ethan Carter selon votre sens de l’analyse, votre taux de tournage en rond… oui ça se dit pas mais je trouve la phrase juste. Parce que si vous ratez une énigme, il va falloir chercher, marcher, perdre du temps. Et si vous êtes d’un naturel impatient, c’est un risque que de vous mettre le jeu entre les mains.
Notes:
- Graphisme: 19/20
- Gameplay: 14/20
- Scénario: 15/20
- Bande son: 18/20
- Durée de vie: 15/20
Note Générale : 17/20
Les plus:
- une ambiance hors normes
- un souci du détail impressionnant
- une expérience narrative
- des musiques de qualité
- une liberté importante.
Les moins:
- …. mais qui nous oblige parfois à tourner en rond
- un scénario sujet à discussion
- une durée de vie un peu trop juste
L’avis de Clyde:
qu’on se le dise, The Astronauts a écrit ici les codes d’un genre nouveau. The Vanishing of Ethan Carter et une pépite technique et narrative. L’immersion est totale. On aurait voulu que le voyage soit plus riche, plus long, plus grand, mais une chose est sur… avec Paul Prospero vous n’allez pas voir le temps passer.
« Je ne connaissais pas Ethan Carter. Mais il savait qui j’étais »
1 commentaire sur “Test the vanishing of ethan carter”
Deals
(24 octobre 2014 - 18 h 12 min)Beau test, bon jeu bien qu’un peut cher a mon gout..