Test drakensang the river of time

Lucie Lacroix le 13 mars 2011

Drakensang The River of Time est la suite du jeu de rôle papier Drakensang : L’œil Noir, adapté en 2009 par le studio Radon Labs. De retour en Aventurie, Drakensang The River of Time se déroule 23 ans avant les évènements de Drakensang : L’Œil Noir.

Distributeur : Micro Application
Editeur : DTP Entertainment AG
Développeur : Radon Labs
Type : Jeu de Rôle
Sortie France : 11 octobre 2010

Sous le règne de l’Empereur Hal, le continent connaît liberté et prospérité. Mais un complot de lâches et de traîtres risque de plonger l’Empire dans les ténèbres…

Au cœur de cette épopée, la Grande Rivière, fleuve immense, joue un rôle central. Votre héros débute son voyage sur un bateau, au large de la ville de Nadoret. Soudain, le bateau est attaqué par des pirates et vous ne devez votre salut qu’à l’intervention héroïque de 3 passagers : Forgrimm, Ardo et Cuano.

Vous apprenez vite que ces 3 compagnons sont ici pour déjouer un complot contre l’Empire et vous décidez de les rejoindre dans leur quête épique. Ensemble, vous devrez remonter la Grande Rivière, jusqu’à la ville de Ferdok, vous frottant ainsi aux nombreuses légendes qui entourent ce fleuve mythique…

Tout d’abord il vous faudra créer votre type de personnage parmi 22 archétypes, un choix un peu plus étoffé qu’auparavant avec l’arrivée des Géodes (des druides apparentés aux nains) et des Guerriers Tribaux (des barbares tenaces et robustes. On peut désormais régler la corpulence, le visage et la coupe de cheveux de son personnage. La feuille de personnage se révèle complète, maniable et facile à prendre en main. On peut gérer caractéristiques, talents, compétences sociales, maîtrises des armes, coups spéciaux, sorts et recettes d’artisanat. La progression du personnage est agréable, elle se fait en accumulant les points d’aventure (PA) et les points d’expérience (PE). Les PA permettent de franchir les niveaux et les PE améliorent vos aptitudes.

Après avoir embarqué au large de Nadoret et echappé à l’attaque des pirates, vous rejoignez Forgrimm, Cano et leur chef Ardo. A partie de ce moment les quêtes commencent de façon progressive selon les choix que vous effectuerez. Il sera alors possible d’utiliser des compétences comme le marchandage, la séduction, ou l’intimidation, de s’entrainer au combat, mais aussi de ramasser des objets afin de les revendre.

Ensuite il sera possible de diriger jusqu’à 4 personnages simultanément. Le contrôle sur eux est total puisqu’on peut gérer les déplacements, la progression, l’inventaire, et les combats.

La jouabilité est flexible, de la rotation à la vue aérienne tactique, elle permet de partir en éclaireur en postant des hommes en retrait. Certaines situations pourront se résoudre de différentes manières. Les combats intègrent un système de pause, permettant d’utiliser des sorts, coups spéciaux et talents.

La ville de Nadoret est réussie, elle propose un grand nombre de quêtes, d’échoppes, d’endroits pour stocker vos trouvailles, le tout de jour comme de nuit. The River of Time s’appuie sur un système de portails pour économiser les déplacements rébarbatifs. Le manque de dynamisme des combats ne nuit nullement à leur intérêt intrinsèque.

Les graphismes sont aboutis, comme en témoigne la ville de Nadoret et des décors variés. Les personnages semblent vivants, les éclairages et les textures sont soignés.

L’ambiance est renforcée par des thèmes musicaux assortis et agréables, constitués de bruitages efficaces pour une immersion complète. La bande-son en version originale anglaise est bonne, dommage que la traduction française soit de piètre qualité.