Dossier : Activision Blizzard reste au vert

Raphael Dufour le 10 février 2013

  • Activision Blizzard est leader du marché des jeux vidéo et a réalisé un chiffre d'affaires de 4,9 milliards de dollars en 2012.
  • Les licences phares comme Call of Duty, Skylanders et Diablo 3 ont grandement contribué au succès financier de l'entreprise.
  • Pour 2013, Activision Blizzard fait preuve de prudence en raison du possible lancement des nouvelles consoles PS4 et Xbox 720.

Dossier : Activision Blizzard reste au vert

Activision Blizzard, la firme numéro un mondial dans le secteur des jeux vidéo semble indétrônable et risque de garder son statut de leader du marché pour un bon moment.

Qu’est ce que Activision Blizzard :

La firme qui a été créée en 2008, édite et développe des jeux vidéo comme Diablo, Warcraft ou encore Call of Duty pour ne citer qu’eux.

Il fit un temps où le groupe n’était que deuxième sur le marché du jeu vidéo, juste derrière Electronic Arts. La place de numéro un, l’entreprise la doit en grande partie à la fusion qui a été opérée avec Vivendi Games. Aussitôt la fusion réalisée, le groupe a en effet très rapidement eu le statut de leader du divertissement vidéoludique.

Des chiffres qui en font rêver plus d’un :

Alors que le marché du jeu vidéo est en pleine mutation avec l’essor des smartphones et tablettes, Activision Blizzard défie la conjoncture économique actuelle et réussit à réaliser une année 2012 exceptionnelle avec un chiffre d’affaires grimpant de 2%. Ainsi ce n’est pas moins de 4,9 milliards de dollars qui rentre dans le portefeuille du groupe.

La montée de leur chiffre d’affaires qui résulte bien évidemment d’une augmentation des ventes (+19%) est en totale opposition avec la situation économique qui frappe tout le monde. À titre d’exemple, les ventes aux États-Unis ont diminuées de 20%.

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Ces chiffres, dont tout le monde rêve sont surtout portés vers le haut grâce à deux licences désormais incontournables pour la firme, il s’agit de Call of Duty et Skylanders.

Des licences qui assurent le Jackpot :

Il y a des jeux qui chaque année font mouche auprès du public, Call of Duty fait partie de ceux-là. Le jeu de tir en vue subjectif rassemble effectivement une grande communauté de joueurs à travers le monde. Lors des périodes de Noël, le dernier soft (CoD : Black ops 2) a fait carton plein. Sorti le 13 novembre 2012, il a une nouvelle fois battu le record de ventes pour un produit culturel. Le titre a donc engrangé 1 milliard de dollars de revenus en deux semaines.

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Une autre licence a également une grande part à jouer dans la réussite d’Activision Blizzard, Skylanders. Cette franchise qui n’en est pourtant qu’à ses tous débuts a déjà su toucher un jeune public. Jeune car le concept de ce titre est avant tout destiné pour les enfants. Il propose de faire prendre vie à de petites figurines physiques directement dans le jeu par l’intermédiaire d’un socle appelé Portail. On ne parle plus ici de jeu vidéo mais de jouet vidéo. Avec une campagne marketing rondement menée, la licence a déjà rapporté 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires.

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Nous pouvons également inclure une troisième licence pour expliquer cette réussite, il s’agit de Diablo 3 qui s’est écoulé à 12 millions d’unités, constituant là aussi un record de ventes pour un jeu PC.

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Plus de prudence pour 2013 :

L’année 2013 s’annonce très riche en nouveautés puisque les consoles de Sony et Microsft (PS3 et Xbox 360) vont très certainement être un peu plus dans l’ombre. Après un cycle de vie assez long (entre 7 et 8 ans) les constructeurs risquent en effet de présenter leurs nouvelles machines. Sony a pour sa part organisé un événement Playstation le 20 février prochain et la presse s’attend à ce que la PS4 soit présentée. Quant à Microsoft, on pense que l’hypothétique Xbox 720 sera dévoilée lors de l’E3 de Los Angeles. Ce changement de génération est donc un tournant à négocier prudemment au risque d’y passer totalement au travers. Ainsi Bobby Kotick, patron du groupe Vivendi nous dit « L’année qui débutera sera une année de transition ».

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